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 Background Sparda

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Sparda

Sparda


Messages : 21
Date d'inscription : 18/05/2012

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MessageSujet: Background Sparda   Background Sparda Icon_minitime1Mer 23 Mai - 1:00

Sparda, Colosse d'acier

En un temps reculé, quand galopait encore Centaures et autres Wargs dans la plaine, quand la pluie était pleurs des divinités, quand le Mal et l'Ombre étaient les ordres régissant le monde, un homme au destin funeste vit le jour. Dans un petit village, niché sur les hauteurs des terres Nordiques, un cri se fit entendre. Il provenait d'une gorge de femme, dans une petite maison de bois et de fourrure. Dehors, le ciel déchaîné noyait la terre, brulait les arbres de ses longs bras de foudre, et hurlait à en faire cacher les animaux les plus majestueux. Il venait de naître. Comme seule famille, il avait sa mère, humble paysanne ayant vécu à Rhötgard toute sa vie. Son nom était Sparda Ellfrost.

Dès sa seconde année en notre monde, Sparda su qu'il était différent des autres. Né au cheveux couleur de neige, sa force et sa carrure était sans égale. Il fut très rapidement écarté du reste du village, qui ne voyait en lui qu'une « chose étrange ». L'ouverture d'esprit Nordique reste en effet bien inexistante, surtout dans un village de paysans.
Que faire d'un être tel que lui, qui soulève plusieurs fois son poids à l'âge de 5 ans...
Quand vint son 10ème printemps, il commencea à déménager les très lourdes charges du village, fut appellé a démolir à la main des bâtisses, à tordre les barres de fer sur les chantiers, à forger les lourds marteaux de guerre pour les quelques chasseurs du village...Méprisé par tous, à l'exception de sa chère mère, qui lui fit, chaque soir depuis son plus jeune âge, l'éducation intellectuelle, Sparda subit les pires insultes, et jamais en de nombreuses années, un autre enfant ne lui adressa la parole pour autre chose que le railler. Jamais il ne riposta, jamais il ne les frappa, pourquoi ? Quelle récompense y gagnerait-il ? En quoi son nom serait-il honoré ? En rien, bien au contraire, il serait banni. Mais au delà de ça, il n'en avait pas envi. Il les aimait, la clarté de la neige, le froid omniprésent, les sourires de sa mère, son village, il les aimait. Et pourquoi punir ceux qui, malgré leur vindicativité envers lui, serait a ses cotés en cas de danger pour leur bourguade, ou leur vie.
Une nuit, sa vie pris le tournant grave qui lui était destiné.
Il avait alors 16 ans, et sa taille dépassait d'une tête celle de la majorité des êtres du village. De même que sa musculature était impressionnante, à faire pâlir un gladiateur de métier. Une énorme déchirure se fit entendre, tel une détonation dans la montagne, et une funeste lueur rouge envahit le ciel. Un hurlement déchirant, des bruits de sabots, et le cliquetis de l'acier troublerent la tranquilité de la nuit. Sparda se leva, enfila un pagne autour de sa taille, et sorti de la maison, sa mère au bras. Il regarda le flanc de la montagne. Pris de peur, il écarquilla les yeux et fit quelques pas en arrière. Il indiqua à sa mère de rentrer se mettre à l'abris, ce qu'elle fit sans discuter. Un immense cercle de feu s'était dessiné dans la montagne, et de là sortaient des dizaines de guerriers en armure noire, massifs, hérissés de pointes, sur des montures embrasées, faisant fondre la neige sur leur chemin, et laissant une terre brûlée sur leur passage. Il se dirigeaient, au galop, vers Rhötgard.
Sparda se mit a courir vers la forge, dont il enfonça la porte de bois de son épaule massive, et attrapa un des nombreux marteaux de guerre qu'il avait forgé. Il revêti un pagne de maille, ainsi que des bottes d'acier, et sorti ainsi, torse nu, marteau de guerre en main, faire face à cette troupe démoniaque. Il était imprégné par la peur, mais lucide.
Le carnage commencea. Des traits de feu traverserent le ciel et mirent feu aux habitations, les femmes et enfant sortirent en hurlant, et les cavaliers sombres, à grand galop, entrèrent dans le village. Il tranchèrent les têtes, lacérerent la chair, détruisait ce qu'ils pouvait. L'un d'eux se dirigea vers Sparda, qui, d'un pas habile, évita un coup d'épée et frappa aussi fort qu'il le pu, de son épaule, dans le flanc du cheval, qui renversa son cavalier aux yeux de braise. Les villageois se faisaient massacrer, et bientôt ne resta plus que Sparda, seul, repoussant les assauts fréquents de ses ennemis, qui jouaient avec lui. Poussé dans ses retranchements, il écrasa le crâne d'un des assaillants. La plaisanterie se termina ainsi. Un fouet d'acier, composé de plusieurs pieces de metal aux formes tranchantes, brulant, vint entourer chacun des bras de Sparda, le brulant et le taillant. Il tomba a genoux, à bout de force, blessé, triste de voir son village dans cet état, ses longs cheveux raides collés à son visage trempé de sueur. Il restait des survivants, notamment femmes et enfants. Un des Guerriers de Feu avancea. Sa sombre armure était plus décorée que les autres, et son casque, completement fermé. Il avancea vers Sparda, retira son heaume, et lui attrapa le visage afin de le regarder dans les yeux.

« C'est lui. »

Puis il se tourna vers un de ses généraux.

« Trouvez la ! »

Les guerriers de cette légion des enfers pénétrerent dans les maisons, une par une, jusqu'à celle de Sparda, d'ou le guerrier ressorti avec sa mère assomée sur l'épaule.
Sparda ne put réagir. Il arrivait a peine a hurler son désespoir. Le guerrier jeta la mere de Sparda au sol, devant le « Chef » de cette troupe. Celui-ci attrapa une dague, et découpa les vêtements de celle-ci, en commenceant par la mettre seins nus. Il déchira ensuite le reste des vêtements, et profita du corps de la mère de Sparda, devant lui, qui était quasi inconscient. La dernière chose que Sparda entendi fut sa mère qui hurlait, et cet homme qui riait d'un rire sadique, puissant.

Quand il se reveilla, il était seul, entouré par la mort et la désolation, avec comme seule compagnie les sombres bâtisses restantes du village. Il se leva, désorienté, et trouva le corps nu, sali, sentant l'urine et la semance, décapité, de sa mère. Il tomba a genoux, à nouveau, et hurla toute sa douleur. Comme une page blanche sur laquelle on jette une goutte de sang, son âme fut tachée, et le cris qu'il poussa fut la naissance d'un destin de maudit. Il chercha dans les ruines des provisions encore mangeables, et parti, torse nu, toujours vétu de ses bottes et de son pagne en maille, son marteau sur l'épaule, dans la steppe gelée, à la recherche d'une seule chose : un but.
Il titubait, morbide masse noire dans la blancheur omniprésente de la neige, et fini, apres plusieurs jours de marche, à bout de force, par tomber de fatigue, de froid, de faim.
Il se reveilla dans une obscure salle crasseuse, allongé sur une planche de bois. Un homme en armure entra dans la pièce, frappa Sparda au visage de sa matraque, et lui expliqua qu'il allait rapporter beaucoup d'argent à son Maître. L'après-midi même, il fut amené dans l'arène, face à un homme, assez maigre, aux cheveux grisonnants. Cet homme l'attaqua, lui entaillant la jambe, et Sparda, qui refusait de tuer cet homme, se trouva dos au mur. Il lui brisa la nuque, afin de lui offrir une mort rapide et indolore. La foule le huait, il était perdu. Il fut emmener de force dans la pièce humide et sale qui lui servait de chambrée, et y fut attacher au plafond, avant d'être torturé, on le frappait, le lacérait, le brûlait au fer rouge. Quelque chose se brisa en lui. Il ne pensait plus, ne ressentait plus. Il n'était plus un homme. Le lendemain, il tua 3 hommes à main nu, l'un eu le crane broyé, l'autre les jambes arrachées, et le dernier tabassé à mort. Il se battit, durant 5 longues années.
Il vaincu des hommes, des gladiateurs, des centaures, des elfes, des orcs, des Minotaures, sans jamais épprouver le moindre sentiment. Le jour ou il défit un géant, non sans mal, un homme vétu d'une armure propre et légère vint le voir, et l'engagea dans l'armée impériale. Il y vécu de nombreuses guerres, protégea une femme, du nom de Ameria, avec qui il vécu heureux. Il voyagea avec de nombreux alliés, des liches, des stratèges de l'armée valeureux, des orcs, découvra qu'il était le fils du roi déchu des enfers, reprit son trône, et devint un des plus grands chefs de guerre. Le fléau des champs de bataille. Il tua des krakens, des morts vivants, des hordes de démons qui lui faisaient face...Une vie de guerre, de violence, de sang, et, petit a petit, chacune de ses victime assombrissait son âme. Il n'était plus un homme. Il en oublia son propre nom de famille, pour se faire appeler Sparda Marteau de Mort.

Quand la vieillesse arriva, Sparda était défiguré. Sa majestueuse carrure n'était plus, il n'était plus qu'un avorton, sans pouvoir, au visage repoussant, ne pouvant plus se mouvoir sans boiter. Il revint vers son village de naissance, ce village qu'il avait sauvé des centaines de fois, par les guerres, par les sacrifices.

Il était debout, le village avait été reconstruit. Il vivait toujours, et louait les exploits du Grand Sparda, sans qui tout aurait été impossible ici. Sparda entra, tout recroquevillé, une capuche sur la tête, dans le village et sourit. Il tenta d'expliquer qui il était, mais chaque fois fut rejeté par les villageois, insulté, traité d'avorton. Seul une petite fille le prit en amitié, mais ne prenait pas au sérieux ses histoires. Sparda traina son lourd corps vers son ancienne demeure, qui fut transformé en forge, une très belle forge, en hommage à la puissance de Sparda. Il y pénétra, attrapa un marteau, et retrouva les sensation de son adolescence, en caressant l'enclume usée face à lui. Un homme, portant le tablier, à la barbe hirsute, sorti d'un pièce non loin de là et attrapa le bras de Sparda, hurlant qu'il était un voleur, le frappant au visage avec le marteau de forgeron, et le jetant face contre terre dans la neige, au sol, hors de la forge.
Là, toutes les vies qu'il avait pris prirent le dessus sur sa propre personnalité, sa mentalité, son esprit, et Sparda devint fou. Il s'enferma dans un vieux manoir inhabité, en haut de la colline, au pieds de la montagne et près des immenses falaises qui donnaient sur une mer quasi-noire.

Plus personne n'entendi parler du petit avorton qui errait dans les rues du village. Ils savaient tous qu'il était dans le manoir, mais leur dégout se mua petit à petit en peur, et les légendes urbaines commencerent à se créer autour du monstre du manoir, qui serait soit disant un sadique nécromancien cannibale, qui s'automutilerai par plaisir. En effet, chaque livraison qui arrivait au manoir contenait des provisions, et des livres sur la magie occulte, seul refuge qu'avait trouvé l'esprit malade et torturé du vieu Sparda.

Une nuit parfaitement calme, des claquements de metal se firent entendre dans le village. La forge fonctionnait. Personne n'alla voir ce qui se passait la-bas, pas même le forgeron. Ils avaient tous peur. Le matin venu, quand les gens se reveillerent, ils allèrent enfin voir l'état de la forge, à la porte grande ouverte. Elle était parfaitement bien rangée et nettoyée, mieux qu'a l'origine. La seule chose était qu'il ne restait plus un seul lingot d'acier. Dans la neige, un très large tracé était visible entre le manoir et la forge. Cette nuit se repeta plusieurs fois, envion 5, et chaque fois, la forge était pillée de tout acier, mais dans un état irréprochable.
Un soir, quand le silence de la nuit eu envahi Rhötgard, un déchirement, suivi du crépitement du feu, fut entendu par les plus fines oreilles. Une lueur de flamme émanait des fenêtre du manoir.

Sparda avait confectionné une armure titanesque, d'acier noir et de pointes, à l'image de celles qui avait brisés sa vie. Il avait jeté cette armure dans les enfers. Il avait tant souffert, et n'avait jamais eu d'enfants. Il voulait faire perdurer sa lignée.

Le manoir prit feu cette nuit là, et se consuma entièrement. Un rire dément fit frissonner le ciel, et la pluie se mit à tomber. Quand les gens du village découvrirent le manoir calciné, un sentiment étrange les envahi, un mélange de peur et de soulagement : la créature était morte, ses os brûlés pour preuve, mais ensuite ? Que s'était-il passé ?

L'attroupement autour des cendres du manoir disparu, la petite fille qui avait pris Sparda en amitié fouilla les ruines, et trouva une très grande armure noire, magnifique, intégrale, et térrifiante. Elle la traina, piece par piece, difficilement, vers le bords de la falaise, on elle la constitua, allongée par terre. Puis elle regarda l'horizon, et se tourna, pour rentrer chez elle. Loin d'elle, sur le bord de la falaise, elle vit une petite masse sombre se jeter dans le vide, vers la sombre eau de la mer. Elle n'avait pas entendu le moindre mot, ni lu la moindre phrase, mais dans sa tête raisonnait un « merci », qu'elle s'expliqua par le bruit du vent contre la falaise. Elle rentra chez elle. Quand elle revint vers la falaise, et l'armure qu'elle avait constitué a partir des pieces trouvée dans les ruines du manoir, au sol, il n'y avait plus rien. Seulement des traces dans la neige...


Dans une auberge, dans un petit village, la porte s'ouvrit délicatement. Un immense étrangé, d'environ 3mètres de haut, un peu plus, encapuchonné et portant une très grande cape en toile, se plia et entra dans l'auberge. Ses pas faisant trembler les tables, et craquer le bois au sol. Il arriva lentement vers l'aubergistes, intrigué et appeuré, qui lui demanda ce qu'il voulait. Une voix caverneuse, metallique, se fit entendre.

« Ou...est...la forge. »

FIN
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Jin Motenaii
Maître du Jeu
Jin Motenaii


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MessageSujet: Re: Background Sparda   Background Sparda Icon_minitime1Mar 13 Nov - 18:14

Le personnage à prit part aux quêtes :
-Fort Ruksar
-Les Sables du Désert
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