Un fumée noire entourait le personnage qui avait non pas été créé, mais façonné par un dieu bourreau. Là où il était, on aurait pu dire qu'un volcan avait calciné la terre et réduit à néant la forêt sur quelques centaines de mètres, mais il n'y avait aucun feu, aucune lave, aucune montagne dans les environs susceptible d'avoir ravagé le territoire ainsi. Il n'y avait que celui qu'on surnommait maintenant l'Irréel. Il revivait de ses cendres comme le phénix chaque fois qu'il franchissait cette porte dont ses anciens camarades redoutaient toujours les conséquences. Il ne les franchissait plus de la même façon, donc le résultat n'était plus le même. Les créatures étaient réduites à néant si elle tentaient de le suivre. Ce n'était pas lui qui voulait que ça se produise ainsi. D'ailleurs il aurait aimé avoir un peu de sang à se mettre sous la dent, mais ça attendrait. Sa patience avait été acquise dans une autre vie dont il ne gardait presque aucun souvenir sinon celui d'avoir été l'ami de se cible durant un moment.
Maintenant qu'il avait retrouvé sa trace, il devait soustraire de l'information aux habitants de cette contrée. Il marcha quelques heures, quelques jours pour enfin rencontrer un signe vie sur son passage. Quand il interpella l'humanoïde la première fois, il sut qu'il ne parlait pas la même langue que lui. Il s'essaya donc à plusieurs reprises avant de trouver une langue que les deux parlaient.